Qu’est ce que le Mercredi des Cendres ?

C’est pour tenir les quarante jours de jeûne et de privation, en dehors des dimanches qui sont toujours jours de fête et de résurrection – même en temps de Carême – que le début de celui-ci fut avancé au mercredi.

Pour souligner l’entrée en Carême, ce mercredi, s’est développé le geste symbolique d’imposition des cendres.

On trouve déjà le symbolisme des cendres dans l’Ancien Testament. Il évoque globalement la représentation du péché et la fragilité de l’être. On peut y lire que quand l’homme se recouvre de cendres, c’est qu’il veut montrer à Dieu qu’il reconnaît ses fautes. Par voie de conséquence, il demande à Dieu le pardon de ses péchés : il fait pénitence.

Source : site internet du diocèse de Saint Claude

Comment vivre le Carême ?

À ceux qui se demandent encore que faire pour le Carême, le cardinal Godfried Daneels, avec le bon sens et l’humour qu’on lui connaît, adresse ces 10 conseils. Il y ajoute un avertissement : « Ci-joint dix règles pour un bon Carême. Mais elles ne signifient rien, si elles ne nous rapprochent pas de Dieu et des hommes. Ou si elles nous rendent tristes. Ce temps doit nous rendre plus légers et plus joyeux ».

Source : site internet du diocèse de Saint Claude

Pourquoi jeûner pendant le carême ?

Lorsque le carême s’est constitué comme temps de pénitence au IV° siècle, l’obligation du jeûne était très rigoureuse : un seul repas le soir sans viande, ni oeuf, ni laitage, ni vin. Il s’est progressivement adouci. Actuellement, depuis 1949, le jeûne de carême est limité à deux jours, le mercredi des cendres et le vendredi saint. L’Église ne nous ordonne de jeûner que 2 fois l’an, ce qui est fort peu. Si on prend un repas à midi, on ne prend qu’une légère collation le soir. Sont dispensés de jeûner en carême les personnes de plus de 60 ans, les jeunes de moins de 18 ans accomplis et les femmes enceintes.

Source : site internet du diocèse de Nanterre

Connaissez-vous les traditions liées au carême ?

Le carnaval est un temps de divertissement, de réjouissance qui répond au besoin d’oublier les soucis de la vie de tous les jours avant la période austère du Carême. Il distrait l’individu de ses préoccupations et de son existence bien réglée. C’est actuellement le sens du carnaval. C’est le symbole même de la fête populaire.
Paradoxalement, le mot vient du latin « carnelevare », qui veut dire  » supprimer la viande  » ce qui sera le régime du Carême alors que pendant ce temps on peut manger et boire sans limite. Cette étymologie est controversée, mais cela ne change pas le sens du carnaval.
Le sens du carnaval à l’origine c’était une inversion de l’ordre social habituel, par exemple les pauvres se déguisaient en riche et les riches en pauvres. On pouvait chanter la messe à l’envers et danser dans l’église.

Source : site internet du diocèse de Nanterre